Les Transphotographiques ont la particularité d’investir de nombreux lieux dans toute la région. En parallèle des expositions présentées à Lille, le festival organise de nombreuses manifestations dans les villes alentours telles que Villeneuve d’Ascq, Tourcoing ou encore Roubaix.
La Madeleine
Le Centre Culturel du Millénaire à La Madeleine accueille les photographies de Damien Peyret . Swim & Steam est une série de photographies prises avec un Polaroïd SX70, entre le portrait et la saynète. L’esthétique de l’instantané intensifie une impression d’irréalité. Ces portraits d’hommes et de femmes baignant dans la vapeur des piscines d’eau chaude semblent nous conter une histoire d’un autre monde, pacifique et détaché, où la gravité n’a pas de prise sur la vie des personnes.
Villeneuve d’Ascq
Les photographies de Maxime Brygo investissent les murs de l’ École d’Architecture de Villeneuve d’Ascq. Newland est une série oscillant entre la photographie documentaire et la photographie plasticienne; elle présente des photographies de sites construits ces dernières années au sein de cinq villes nouvelles hollandaises. Ces villes connaissent toutes, chacune à leur échelle, une expansion importante. Le photographe cherche à questionner la fabrication d’identités de ces villes. Comment a-t-on dessiné et agencé ces villes sans Histoire ?
Foncquevilliers
La Brasserie est un nouveau lieu d’exposition pour l’art contemporain, sur une initiative de Véronique Damagnez, journaliste, critique, ancienne directrice photo du magazine Vogue. La Brasserie est un projet qui, dans un contexte rural du Nord-Pas de Calais, met en œuvre une volonté de faire revivre un lieu chargé de mémoire et vise à susciter le décloisonnement, la découverte, le partage vers les publics locaux, les amateurs et les professionnels de l’art contemporain. Pour sa première exposition, “Passés (re)composés”, la Brasserie réunit trois photographes : Marie Amar, Nicolas Bluche, Nicolas Kowalski – développant chacun une approche photographique personnelle mais participant d’une même volonté de réinterpréter le lieu, l’histoire qui y est liée, les évocations qu’il suscite.
Houplin-Ancoisne
Charles Delcourt présente Tout in haut de ch’terril au Jardin Mosaïc d’Houpin-Ancoisne pour une exposition extérieure en grand format. Ce reportage propose un panorama régional, égrainant les sommets et la vie qui s’écoule aux pieds de ces géants minéraux. Les terrils possèdent une forte valeur identitaire. Au même titre que les mutations urbaines, sociales et économiques qui ont façonnés le territoire, les terrils se sont intégrés aux aires de la vie quotidienne, appropriés par les habitants autrefois mineurs, désormais “voisins” de ce paysage manufacturé. Un parcours dans le bassin minier, entre paysages et portraits, en haut et aux pieds des “montagnes” du plat pays.
Roubaix
Du côté de Roubaix, la manufacture des Flandres présente le travail d’ Anna Solé “Poses et dé-poses”. Avec sa série photographique, la portraitiste fait se rencontrer la photographie et la danse. La photographe arrête le temps un instant et capture avec minutie les attitudes scéniques et les expressions corporelles.
À La plus petite galerie du monde (ou presque ), des photographes se sont prêtés au jeu de réaliser des photographies avec des appareils photo primaires (allant du sténopé au simple jouet). L’exposition collective intitulée Toy’s Camera regroupe une dizaine de photographes.
Plus d’informations sur les expositions sur le site des Transphotographiques.
