C’est une formidable histoire que vit le vieux centre-ville de Toulon. Comme tous les centres villes français, il mourrait de ces horribles centres commerciaux qui gangrènent les périphéries qui eux-mêmes s’apprêtent à être dévorées par la commande sur internet. De plus, à Toulon, sept années de règne Front national avaient transformé la jachère en quasi ruines.
Deux hommes, le maire Hubert Falco et un urbaniste, Jacques Mikaelian, aidés d’une foule d’enthousiastes œuvrent pour la rénovation de ce quartier, et avec succès apparemment. Le week-end du 13 mai dernier, la Ville a proposé deux jours de festivité à l’occasion de l’inauguration de la Rue des Arts, programme de renouvellement urbain du centre historique de Toulon.
Avec la création de vingt-cinq commerces, galeries et bars dédiés à l’art et à l’art de vivre, la Rue des Arts place la photographie contemporaine au cœur de son projet avec un système d’accrochage intégré de manière pérenne aux façades renouvelées, afin de présenter à l’année des expositions de photographie dans la rue.
L’exposition inaugurale intitulée Là où ça danse presente deux photographes : Marikel Lahana et Lore Stessel, choisies par Anne Cartier-Bresson et Christian Gattinoni. Nous avons décidé de vous présenter également trois autres expositions de ce programme : le Liban de Magnum, la Méditerranée de Bernard Plossu et les villes de Margery Clay.
Jean-Jacques Naudet