Lors du dernier festival de Pingyao en septembre dernier, une vaste exposition intitulée To Save a Forest état présentée, organisée par John B. Turner. Elle présentait les œuvres de conservateurs de l’environnement néo-zélandais : Martin Hill, Ian Macdonald et Craig Potton.
Cette exposition rassemble pour la première fois les travaux de trois artistes acclamés de Nouvelle-Zélande, dévoués à la célébration et à la préservation des étendues sauvages naturelles. Martin Hill, connu internationalement comme designer et sculpteur environnemental, fait des archives photographiques impeccables de ses œuvres d’art temporelles. Ian Macdonald était une figure importante dans une campagne internationale réussie pour sauver la forêt de Whirinaki de l’exploitation, et il a photographié certaines des étendues sauvages du monde les plus importantes pour la British Broadcasting Corporation. Craig Potton a aidé à sauver une unique forêt de hêtres avant d’adopter la photographie comme arme principale comme militant vert et éditeur dédié à préserver les zones sauvages.
Pour cette exposition, Potton associe les images du même sujet nominal pour réitérer l’importance du point de vue et du moment pour établir du sens et de la beauté dans une photographie. Ayant pour but de partager la crainte et l’émerveillement admiratif que suscite le fait d’être entouré d’arbres et de flore anciens dans une forêt, le travail de Ian Macdonald a évolué vers des vues composites, hautement détaillées et multiples, assemblées par ordinateur pour produire de nouvelles vues remarquablement tactiles et plausibles d’anciens arbres et forêts.
Faites à partir d’éléments primaires de la terre et référençant les principes cycliques de la nature à travers des symboles universels tels que le cercle, les sculptures et les photographies de Martin Hill préconisent une économie durable et revitalisante. Il a de plus en plus incorporé un contour humain à ses sculptures environnementales récentes. Qu’elles soient faites de glace, de mousse ou d’autres matériaux locaux, ses figures de gardien temporel nous rappellent pas exemple à quel point notre corps, composé de 60% d’eau, dépend de la protection de ces systèmes naturels vitaux, pour notre propre survie.
John B.Turner