Au croisement de deux genres photographiques, le paysage urbain et la photographie de rue, ce travail en retient les principales composantes. Cadrages frontaux et verticalité des édifices architecturaux composent l’arrière plan au sein duquel se meuvent les passants, anonymes et pris sur le vif. Au cœur de la foule estivale bruyante et animée qui envahit les trottoirs parisiens des quartiers touristiques, sous un soleil parfois brutale je m’applique à suivre les lignes directrices énoncées pour continuer à accumuler tel un collectionneur passionné les images qui ressortent de ce chaos. J’évite tout évènement, préférant la simplicité du banal, veille à garder le soleil dans mon dos et retourne souvent sur les mêmes lieux, les plus propices à ce que je recherche, comme un pécheur à ses coins favoris.
Commencée il y a plusieurs années, après quelques ajustements je poursuis actuellement cette série dans les idées qui la détermine.
Thomas Ribardière 39 ans vit à Paris.
1992 – 1993 : BTS photographie à l’ETPA Toulouse, France.
1993 – 1997 : cursus d’arts plastiques section photographie à l’université de Paris 8.
Participation à plusieurs expositions collectives au sein des galeries parisiennes Plume, Mamia Bretesché et Galerie de l’Instant entre 2005 et 2007.
Poursuit ses recherches personnelles en photographie argentique noir et blanc, prise de vue et laboratoire.
