« Plus l’ambiguïté est grande, plus le plaisir est grand ». – Milan Kundera, écrivain tchèque « Apprendre à vivre avec l’ambiguïté, c’est apprendre à vivre avec ce qu’est réellement la vie, pleine de complexités et de surprises étranges. »
James Hollis, psychanalyste américain
Le mot « abstrait » a de multiples facettes. C’est un adjectif, un nom et un verbe. Dans le contexte de la photographie, l’abstrait représente la visualisation abstruse et/ou la conjuration de concepts philosophiques ou hypothétiques qui nous permettent de percevoir les questions plus vastes qui nous entourent. La photographie abstraite constitue, à un niveau fondamental, une perception composée de réalités composées. C’est la capacité de créer, de composer ou de cadrer des images parlantes qui n’existent pas à notre vue. Ces images n’existent qu’en tant qu’idées, que l’habile photographe abstrait localise et compose avec la réalité. Il peut s’agir d’une image-idée qui révèle l’intérieur ou l’extérieur, parfois les deux. Les propriétés géométriques de notre monde physique sont largement abstraites – des idées latentes.