The Poverty Line (Le seuil de pauvreté) est une collaboration entre Stefen Chow et Hui-Yi Lin, qui a débuté en Chine en 2010 et a depuis englobé vingt-huit pays et six continents. The Poverty Line utilise l’angle universel de la nourriture pour examiner les choix auxquels sont confrontés les personnes qui vivent au seuil de la pauvreté.
Le seuil de pauvreté de chaque nation est influencé par les structures socio-économiques, les programmes politiques et les perceptions sociales. Dans le cas des pays développés, où les données de consommation des ménages sont en général disponibles, on utilise la moyenne des dépenses quotidiennes en nourriture des personnes qui vivent au seuil de pauvreté. Pour les pays en voie de développement, on utilise la moyenne des gains et dépenses quotidiens des personnes vivant au seuil de pauvreté. Les montants monétaires utilisés pour les pays couverts vont de 0,45 dollars au Népal en 2011 à 10,26 dollars en Norvège en 2014.
Les produits alimentaires sont habilement disposés en haut de la page d’un journal local. Les textes, photos, et des annonces dans les journaux restent partiellement visibles et lisibles en fonction de la quantité d’un produit donné qui peut être acheté lorsqu’on vit au seuil de pauvreté dans ce pays.
Captées directement d’en haut, les images résultantes nous donnent un résumé temporel puissant et stimulant de la myriade de problèmes qui existent dans la société contemporaine, allant de l’inégalité sociale et éducative à des services sociaux limités et une mauvaise alimentation.
En 2030, l’ONU vise à éradiquer l’extrême pauvreté (1,25 dollar par jour ou moins) et à réduire de moitié la proportion de personnes définies comme pauvres par leurs propres pays. Cependant, depuis le lancement du projet, le coefficient global GINI, qui mesure l’inégalité, est passé de 88,1% en 2010 à 91,5% en 2015.
Individuellement, ces images convaincantes nous montrent les questions fondamentales auxquelles sont confrontés les millions de personnes dans le monde qui vivent au seuil de pauvreté. En tant que série, ce projet nous permet de commencer à tracer les liens et les parallèles, mais aussi les différences, entre les circonstances de ceux qui vivent au seuil de la pauvreté, où qu’ils se trouvent dans le monde.
