Le Museum of Modern Art présente Life Dances On: Robert Frank in Dialogue, une exposition qui offre un nouvel aperçu des aspects interdisciplinaires et moins connus de la vaste carrière du photographe et cinéaste Robert Frank. Présentée jusqu’au 11 janvier 2025, l’exposition plonge dans les six décennies qui ont suivi le livre photo historique de Frank, The Americans (1958), jusqu’à sa mort en 2019, mettant en lumière ses expérimentations constantes et ses collaborations utilisant divers médiums. Coïncidant avec le centenaire de sa naissance et tirant son nom du film de l’artiste de 1980, « Life Dances On » explore les dialogues artistiques et personnels de Frank avec d’autres artistes et avec ses communautés. L’exposition présente plus de 200 objets, dont des photographies, des films, des livres et des documents d’archives, tirés de la vaste collection du MoMA, ainsi que d’importants prêts. Life Dances On: Robert Frank in Dialogue est organisé par Lucy Gallun, conservatrice, avec Kaitlin Booher, Newhall Fellow, et Casey Li, stagiaire de 12 mois, du Département de photographie.
« Cette exposition offre aux visiteurs une nouvelle perspective sur cet artiste bien-aimé et influent », a déclaré Gallun. « L’énorme impact du livre de Frank, The Americans, fait qu’on se souvient souvent de lui comme d’un photographe solo en voyage, d’un artiste suisse réalisant des images d’une Amérique qu’il a traversée en tant qu’étranger. Et pourtant, au cours des six décennies qui ont suivi, Frank a continuellement tracé de nouvelles voies dans son travail, souvent lors de conversations artistiques directes avec d’autres, et ces contributions méritent une plus grande attention. Les images, les films et les livres qu’il a réalisés au cours de ces années témoignent de l’exploration créative incessante de Frank et de son observation de la vie, à la fois brûlante et tendre. »
Organisé plus ou moins chronologiquement, Life Dances On, se concentre sur le thème du dialogue dans le travail de Frank et réfléchi à l’importance des individus qui ont contribués à sa façon de voir. Le langage de Frank est présent à travers l’exposition dans les textes griffonnés sur les négatifs de ses photographies, les narrations orales qui accompagnent ses films et les citations tissées dans le catalogue publié par MoMA pour cette exposition. On découvre aussi à travers toute l’exposition les innovations de Frank dans tous les mediums, depuis ses premiers essais de réalisateur en parallèle avec les autres artistes de la Beat Generation avec des films comme Pull My Daisy (1959) Cueille Ma Pâquerette et les cahiers d’artiste qu’il appelait » journaux visuels » qu’il a produit presque tous les ans pendant la dernière decade de Xavie
