Vince Aletti a un vrai talent pour l’écriture, une capacité à créer une image frappante dans l’esprit du lecteur alors qu’il décrit un moment capturé pour l’éternité, avec la précision photographique du médium sur lequel il écrit. À la fois critique, reporteur, et curateur, Aletti développe une prose poétique, éclairée et toujours plaisante à lire, complétant à merveille l’expérience procurée par la photographie elle-même.
La photographie a eu une place spéciale dans la vie d’Aletti depuis sa plus tendre enfance. Il se souvient : « Mon père était photographe dans un club amateur, j’ai donc grandi avec une chambre noire dans la maison. Je me rappelle des moments passés avec lui dans cette chambre, à regarder les photos apparaître. C’était comme de la magie. Ça a eu un effet très profond sur moi. »
Lauréat du prix Infinity pour l’écriture de l’International Center of Photography en 2005, Aletti est actuellement critique photographique pour le New Yorker et Photograph. Il était aussi le directeur artistique du Village Voice de 1994 à 2005. Mais pendant les vingt premières années de sa carrière, Aletti était critique musical. Il fut le premier à écrire sur la scène disco émergente pour Rolling Stone en 1973. Le livre d’Aletti, The Disco Files 1973-78: New York’s Underground Week by Week (Djhistory.com) revient sur ses fameuses colonnes pour le magazine Record World ; le livre, publié en 2009, est maintenant épuisé et ses exemplaires s’arrachent au moins 100 dollars sur Amazon ; il est considéré comme un ouvrage essentiel sur ce chapitre de l’histoire de la musique.
Lire la suite dans la version anglaise de L’Œil de la Photographie.
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