L’Américain David Burnett est surtout connu pour son activité de photojournaliste de guerre ; son travail fondateur sur la révolution iranienne de 1979 a toujours valeur d’exemple aujourd’hui dans la profession. « J’ai eu quelques exclusivités », dit-il des jours glorieux où il parcourait le monde pour couvrir les événements majeurs pour les plus grandes publications. « En Iran, j’ai réussi à négocier une rencontre avec l’Ayatollah Khomeini après qu’il soit rentré de Paris. Sur la première image que j’ai prise de lui, il était en train de remettre une tasse dans un égouttoir. C’était un moment qui présentait une facette très différente de ce leader à l’époque. »
Sélectionner des images pour une exposition quand vous en avez des milliers doit être une tâche épuisante. J’ai demandé à Burnette pourquoi il avait choisi son reportage sur Bob Marley pour Reportage. « C’est une figure charismatique, à la croisée des cultures, du langage et du politique. C’était quelqu’un de très spécial », m’a-t-il expliqué.
Alison Stieven-Taylor
Vous pouvez lire l’article dans son intégralité dans la version anglaise du Journal.