Le jour où j’ai pu parler à Adam Ferguson, un photojournaliste australien installé aux Etats-Unis, il était à San Antonio, au Texas, en train de travailler à un reportage sur les chiens de guerre et leurs maîtres pour National Geographic. Il s’y consacre depuis plus d’un an, et cette quatrième visite au Texas marquait l’achèvement de son travail. Il viendra ensuite à Sydney pour Reportage. “Je suis très enthousiaste à l’idée d’exposer chez moi, parce que ça n’est pas arrivé jusque-là. Je suis aussi content de montrer cette œuvre que j’ai intitulée Iraq’s Legacy.”
Ferguson s’est fait un nom en tant que photojournaliste de guerre, mais il dit qu’après s’être consumé au travail en Afghanistan, “j’ai commencé à perdre mes illusions à propos de toute la machine de guerre et du discours tenu au public sur la présence américaine en Afghanistan. J’ai cherché le contrepoint de ce sentiment lorsque je suis allé en Irak. Je n’avais pas couvert l’Irak pendant l’occupation et j’ai vu toute la communauté migrer vers une autre zone de combat et il y avait tellement de conversations où les gens mélangeaient l’Afghanistan et l’Irak. Alors j’ai réfléchi à ce que j’avais de plus à dire et quel impact avait mon travail en Afghanistan. Je n’ai pas trouvé de réponses. Pour essayer de faire sens, je suis parti en Irak. Je voulais voir ce qu’était devenu le pays après le départ des Etats-Unis.”
Alison Stieven-Taylor
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