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Sydney 2013 –Shahidul Alam

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Le photographe, journaliste et activiste bangladais Shahidul Alam était à Sydney pour l’ouverture de son exposition, Crossfire, et a pris le temps de discuter avec moi de la manière dont ce projet a été réalisé et de l’impact qu’il a maintenant dans son pays et au-delà.

Alam s’est régulièrement attaqué à des sujets délicats. En 1996, il a été poignardé à huit reprises pour avoir exposé l’usage que faisait le gouvernement de l’armée pour enfermer les activistes de l’opposition avant une élection truquée. « Le pays entier était révolté par cela. Drik, l’agence que je dirige, a été utilisée comme plateforme pour la protestation et en tant que directeur de l’agence, je suis devenu une cible », dit Alam.

« En tant que journaliste, on doit toujours être sur le fil. On ressent la pression et on peut reculer un peu trop, ce qui nous met à l’abri, mais nous rend aussi inutile. Donc c’est sur ce fil que vous devez toujours trouver. Le truc est de savoir où est la limite et de ne pas aller trop loin, ce qui est un équilibre subtil, mais cela fait partie de notre travail. »

Non découragé par son expérience douloureuse, Alam et son équipe à Drik ont lancé en 2010 Crossfire, un projet controversé qui a dévoilé les agissements de la police gouvernementale, le bataillon d’action rapide, qui avait tout simplement toute licence pour capturer et exécuter des gens sans autre forme de procès.

Vous pouvez lire l’article d’Alison Stieven-Taylor dans son intégralité, dans la version anglaise du Journal.

EXPOSITION
Crossfire
Jusqu’au 23 juin 2013
The Muse Gallery
TAFE Ultimo
Harris Street
Ultimo Sydney
Australie

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