Stephen Shames fut, dans les années 1960/70, le fidèle chroniqueur du « Black Panther Party », ce mouvement d’émancipation du peuple noir américain qui entreprit d’inventer des formes radicales de contrepouvoir. Fidèle compagnon de route de ce mouvement, Stephen Shames a produit sept ans durant des images qui retracent le quotidien d’un peuple en marche : débats, distributions de vêtement et de nourriture, manifestations de protestations, affrontements, funérailles… Après cela, Stephen Shames documente pendant vingt ans la vie dans le quartier du Bronx. Il réalise à partir des années 1980 des séries sur la violence, la précarité et l’univers carcéral en particulier chez les mineurs. Son reportage dégage une énergie brute et fraternelle et s’inscrit dans la grande tradition de la photographie engagée aux Etats-Unis. Un projet The Red Eye (François Cheval – Audrey Hoareau) coproduit avec le Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône et la Maison de la Photographie Robert Doisneau à Gentilly.
Stephen Shames, Power to the people
5e édition du festival Portrait(s)
Rendez-vous photographique de la Ville de Vichy
Du 16 juin au 10 septembre 2017
Centre culturel Valéry-Larbaud et différents lieux dans la ville