Je vis et travaille en Ile de France.
Après des études de sciences économiques, et en parallèle d’une activité dans la culture, je fais de la photographie depuis 4 ans afin de composer une géographie personnelle par la réinterprétation de vécus et de récits, constituants inconscients depuis l’enfance et l’adolescence.
Paradis signifie « enclos muré » au temps de la Perse antique. Un jardin où le propriétaire rassemble des végétaux choisis pour son plaisir et celui de ses hôtes.
A l’enfance, c’est le lieu privilégié et protégé des premières découvertes hors du cercle familial.
Jusqu’au moment où le jardin ne suffit plus, quand on connaît par cœur les recoins que l’on a faits sien, et que la rupture avec la protection, comme un empêchement, devient inévitable face la conquête de sa propre liberté.
Le souvenir et les impressions familiers des ombres et des chemins reste notre paradis fondateur. Notre paradis perdu.