Cette zone de rêve où tous les imaginaires sont possibles. Une zone de possibilités, de droit à l’irrationnel, en dehors du plausible, du standardisé. Un espace de liberté, de non jugement de rêve, d’espérance, en dehors des codes édictés par la société. Une bouffée d’oxygène.
Le contact avec l’eau est une vue sur l’infini, cet espace ouvert et continu. Il est sa source d’inspiration. Dans ce milieu naturel de nos origines, il y a ce symbolisme d’un retour à l’essentiel mais aussi à la protection, le refuge du liquide organique ; un confort, une légèreté, ce qui connoterait un calme, une insouciance. Une sérénité ?
Le personnage évolue ici dans cet univers ayant rôle de protecteur, de pureté mais tantôt aussi le paraissant victime de la lourdeur de densité ; communiquant l’empêchement, la difficulté d’action, comme étant « encimenté ».
L’eau, cet univers vivant et indispensable, ce monde mystérieux et inconnu car dans l’immensité, l’immesurable. Qui a-t-il en son sein ?
L’eau est omniprésente dans le travail de cet artiste. Son inspiration est aussi d’icônes religieuses et mythologiques en témoignage tantôt de souffrance, d’esclavagisme, d’enfermement mais aussi de liberté, de libre arbitre, de courage.
Stéphane Anthonioz
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