Aventurier et photographe accompli, Stefen Chow (né en 1980 à Kuala Lumpur, en Malaysie) s’est découvert un intérêt pour la photographie alors qu’il était membre d’une équipe qui escaladait le Mont Everest en 2005. D’abord spécialisé en construction mécanique puis en photographie, ce jeune photographe émergent – maintenant installé à Pékin – s’est déjà vu récompenser de nombreux prix et a collaboré avec des compagnies internationales.
Il a déjà créé un large corpus d’œuvres composé d’une variété de genres qu’il aime à mélanger ensemble. Sa curiosité continuelle et son désir d’apprendre lui permettent à chaque fois de créer des séries photographiques uniques.
Récemment, Stefen Chow était à Shanghai pour quelques jours, parce qu’il était intervenant dans deux événements TEDxShanghai. Si le premier – intitulé The Young, The Wise, The Undiscovered (Le jeune, le sage, l’inconnu) – cherchait à dénicher les intervenants au TED de l’année prochaine, le second – intitulé I am Chinese (Je suis chinois) – rassemblait artistes, penseurs, scientifiques et d’autres, avec de multiples expériences et représentant la diaspora chinoise du monde entier.
À cette occasion, il introduisit pendant 18 minutes précisément – selon les règles du TED – son projet Poverty Line (Le seuil de pauvreté) en collaboration avec l’économiste Lin Hui-yi. Ce projet en cours mélange visualisation de données et portraits photographiques de denrées alimentaires venues de plusieurs pays qui peuvent être achetées par une personne vivant à la limite de la pauvreté.
Juste avant de prendre son avion retour pour Pékin le lundi 21 mai, Stefen Chow m’a invitée à son hôtel. Une tasse de café, un verre de jus de pastèque frais, de nombreux rires, et une heure de discussion passionnée plus tard, toutes mes questions avaient reçu une réponse et ma curiosité était satisfaite.
Lire l’interview de Marine Cabos dans la version anglaise de La Lettre
