« Une journée ensoleillée de mars était le prétexte pour réorganiser les pots et faire du jardinage. Oubliés dans un coin, sous un tas de pots en argile, quelques vieux pots de fleurs en verre, cachaient des traces de vies antérieures. La lumière de midi était plus que suffisante pour révéler un nouveau monde différent et des sens difficiles.
Les racines et les insectes des plantes anciennes et cassées, presque fossilisées, avaient laissé leur empreinte sur le verre et la perception de la réalité était altérée.
Une toile incurvée et presque transparente capturait ma vue et la forçait à explorer chaque pot de verre sous différents angles. J’ai été fasciné et je me suis senti comme un jeune enfant regardant à travers un kaléidoscope pour la première fois. Enchevêtré par ces racines, il m’a fallu quelque temps avant d’aller chercher mon appareil photo.
Les rayons du soleil rendaient tout si abstrait mais si clair. Des réponses devenant des questions tout en transmettant une pléthore de stimulations et de messages. » – Stefanos Kouratzis –