La Lumière du Matin
Dans l’étude de l’histoire de la photographie, il est facile de voir à quel point la lumière est fondamentale. En effet, les photographes de tous les âges ont su créer des atmosphères, communiquer des sensations et montrer le mouvement des surfaces à travers des contrastes plus ou moins intenses de lumières et d’ombres. Même dans l’observation de la réalité, nous nous rendons compte que même les objets les plus communs obtiennent des aspects visuels particuliers grâce à la lumière. J’ai étudié la théorie des ombres, application de la géométrie descriptive qui traite des effets produits par la lumière sur un corps opaque, en donnant son explication scientifique (la théorie des ombres rappelle la théorie des projections obliques, donnée par G. Mone). Pour réaliser ces natures mortes, j’ai toujours pris des photos le matin, et seulement s’il y avait le soleil, que j’ai choisi comme source lumineuse, qui projetait des ombres sur un plan de support défini. Ces images sont une voie médiane entre une synthèse géométrique stricte et une étude compositionnelle imaginative. Ces images sont une voie médiane entre une synthèse géométrique stricte et une étude compositionnelle imaginative. Les formes traversées par les lumières semblent vibrer et devenir évanescentes. Pour le choix des objets de mes compositions, j’ai privilégié les objets contemporains et linéaires. La potentialité de la lumière ambiante m’a permis d’accentuer les contrastes et de faire émerger tout le drame des ombres. Le plus difficile à affronter était la vitesse d’exécution à cause du soleil, car il tourne rapidement, changeant les conditions de lumière. Nous savons bien qu’il faut suffisamment de temps pour concentrer chaque détail de composition et de lumière pour faire une bonne nature morte. De plus, j’étais conditionné par la météo : si le soleil était couvert, je ne pouvais pas travailler…