Née à Paris d’une famille d’artistes, mes parents tous deux musiciens contemporains, m’initient au piano dès l’âge de 5 ans. Mon père, Jacques Boisgallais, Grand Prix de la Ville de Paris (1971) et ma mère, Colette Bailly, disciple de Max Deutsch, dernier élève de Schoenberg, s’adonnent à la composition. C’est ainsi que j’ai grandi à l’ombre du grand Pierre Henri…
A la mort de ma mère, c’est ma tante, Christiane Bailly, créatrice du « style » et du prêt-à-porter » en France (avec Emmanuel Khahn et Michèle Rosier), qui m’ouvre les portes de la Haute Couture. Parfois mannequin, parfois au « style », je l’assiste auprès de célèbres maisons de couture parisiennes comme Jean-Louis Scherrer, Paco Rabanne ou Hermès, avec lesquelles elle collabore. A cette époque, je passe de nombreuses heures à dévorer les magazines de modes ainsi que les revues et livres d’art qui constituent la bibliothèque de l’appartement de ma tante.
Mon premier job… c’était chez Courrège. Je me souviens tout était blanc du mur au plafond et du plafond au mur !! Tout le monde était vêtu de blanc ! J’aidais à tout et à rien, c’était fun ! Lors de soirées à l’appartement de la rue du Roi de Sicile, au dessus de l’atelier de Bettina Rheims, j’ai la chance de côtoyer des personnalités du monde de la mode et de l’architecture (le mari de ma tante, Antoine Stinco, n’est autre que l’architecte du Jeu de Paume). L’une des personnalités les plus fidèles de ces soirées était entre autre Azzedine Alaïa.
Dans les années 90, munie d’une lettre d’introduction de Monsieur Didier Grumbach (Président de la Fédération Française de la Couture), je m’installe à New York où je travaille dans des maisons de coutures comme Thierry Mugler, Inès de la Fressange, Christian Lacroix, Yves Saint Laurent et le trendy Showroom Seven International. Durant cette période newyorkaise, j’ai rencontré de nombreux artistes contemporains et écumé les galeries d’art. De retour en France, j’ai eu le désir de réaliser un site perso pour y communiquer ma passion de la photographie à travers des photos de mode puisque c’était le milieu dans lequel j’évoluais. Mais très vite, l’idée d’un musée imaginaire s’est imposée et les premières galeries photos sont nées ainsi que les biographies des grands photographes.
Le blog de SoVeNa est entièrement conçu et écrit par moi-même, Sophie Boisgallais sous le pseudonyme de So Woods.
Sophie Boisgallais