Le festival ImageSingulières, dédié à la photographie documentaire, se déroule du 02 juin au 10 juillet prochain dans l’Hérault, à Sète. Organisée par l’association CéTàVOIR, la manifestation est dirigée par Gilles Favier, directeur artistique et Valérie Laquittant, directrice du festival. Pour cette 3ème édition, la programmation présente au public des travaux documentaires aussi riches que variés, rythmés par des débats, des rencontres et des soirées de projection.
• Sète#11 – Juan Manuel CASTRO PRIETO
Juan Manuel Castro Prieto est le photographe en résidence à Sète pour cette édition 2011. Le photographe espagnol a eu carte blanche : il a choisi la chambre 20×25 en couleur pour immortaliser sa vision de la ville de Sète. Son travail est l’objet d’une nouvelle édition de la collection ImageSingulières : Sète#11.
• Mafia(s)
Mafia(s) est une exposition collective autour du travail de Letizia Battaglia, sur la thématique des mafias dans le monde. Regroupant de nombreux artistes, Mafia(s) associe projections, tirages et peinture avec une scénographie originale de containers. Letizia Battaglia s’est battue sa vie durant contre la mafia sicilienne, et pour la justice. Elle nous montre que la photographie, par la force qui s’en dégage, peut se constituer à la fois comme arme et comme moyen de faire entendre la voix d’une majorité silencieuse et opprimée. L’énergie farouche dont elle continue à faire preuve, sa force intérieure et sa capacité de résistance sont le secret de son efficacité.
– Stanislas GUIGUI “El Cartucho”
– Bruce GILDEN “Picnic with Sergey »
– Christian POVEDA “La Vida Loca”
– Diego LEVY “Sangre”
– Elisabeth COSIMI “Quick Money »
– Stephan BIASCAMANO “La maffia setora“
– André CERVERA “Hommage à James Ellroy”
– Valerio SPADA “Gomorrah Girl”
• Fault Lines – George Georgiou
Le photographe britannique George Georgiou a passé cinq ans de sa vie en Turquie. Situé entre Europe et Asie, le pays subit des tensions contradictoires, à la fois d’un point de vue religieux, politique et social. George Georgiou fait un état des lieux de ce pays en pleine mutation.
• Fluffy Clouds – Jürgen Nefzger
Entre 2003 et 2006, Jürgen Nefzger a sillonné l’Europe dans son bus WW avec sa chambre 4×5″. De son périple, est née une série de paysages “atomiques”. Ces images de centrales nucléaires font tristement raisonnance à l’actualité, après le drame de Fukushima et les questionnements politiques sur l’énergie nucléaire. Ces centrales font bel et bien partie du décor quotidien.
• Looking down from high above – Nadja Groux
Nadja Groux a été recluse à son domicile pendant près de deux ans à la suite d’un accident. Elle a photographié à peu près tout ce qui se trouvait dans son appartement. Et aussi la vue sur la rue, en particulier depuis une de ses fenêtres qui donne sur le carrefour de la 127th Street et St Nicholas Terrace à Harlem. Un travail à la fois ethnologique et social à la manière d’un story-board
• Dorothea Lange – Migrant Farmers
Retour plus de 80 années en arrière, avec le travail de Dorothea Lange. Chargée de témoigner objectivement des conditions de vie et de travail des Américains ruraux touchés par la grande crise de 1929, Dorothea Lange, avec d’autres photographes, constituera une collection de 270 000 documents. L’exposition présente une série de soixante images retraçant l’exode de ces fermiers.
• Tendance Floue : Mad in Sète
Cette année, le collectif Tendance Floue fête ses 20 ans. Pour leur tournée anniversaire, les photographes ont choisi d’investir la ville de Sète pour une résidence instantanée. Après Mad in Chine, Mad in India : Mad in Sète ! Une fresque photographique de soixante mètres de long est installée sur un bâtiment industriel proche de la gare. Un livre sous la forme des précédents “Mad in” sera édité à l’issue de la manifestation.
Mais aussi :
Black Sea – Vanessa Winship
Ibérica – Ricky DáVila
Agua branca – Ludovic Carème
Ginza-Line – Marc Gouby
Morgante – Nicola Lo Calzo
Supervision L.A. – Olivier Mirguet
