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Best Of 2018 – Salvador Dalí, Jean Clemmer: Une Rencontre, une Oeuvre

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10 Corso Como Gallery présente « Salvador Dalí, Jean Clemmer. Une Rencontre, une Oeuvre » organisée par la Fondazione Sozzani en collaboration avec les archives Jean Clemmer, dirigées par Hélène Clemmer Heidsieck.

Présentée pour la première fois à New York, cette exposition de photographies représente une longue collaboration créative et une amitié entre le photographe suisse Jean Clemmer(Neuchâtel, 1926 – Paris, 2001) et l’artiste surréaliste Salvador Dalí (Figueres, 1904 – 1989).

En deux sections, il y a quarante-deux copies des séries « Mises en scène » (1962-1967) et « Métamorphoses » (1970-1995) de Dalí, ainsi que des photographies prises lors du tournage de « Le Divin Dalí » ( 1964), un court métrage détruit tragiquement peu de temps après sa réalisation.

Clemmer a travaillé avec certaines des figures de la mode et des artistes les plus en vue de son époque, notamment Paco Rabanne, avec lequel il a publié le livre « Nues ». Clemmer rencontra Dalí en 1962 et ils commencèrent à créer une série de photographies dans la maison où Dalí vivait avec Gala, sa muse et son épouse, à Port Lligat en Espagne.

Cette exposition comprend l’une de leurs premières collaborations intitulée « Mises en scène ». Dalí a souvent mis en scène des scènes oniriques explorant les thèmes de la mythologie, de la science et de la magie pour que Clemmer les capture. La crucifixion, la lévitation, les explosions nucléaires et l’érotisme étaient des motifs importants. Pour une pièce intitulée « Les Pois chiches », Dalí suspendit à l’envers une jeune fille, Ginesta, et versa des pois chiches sur son corps, qui rebondirent de manière à simuler une réaction nucléaire en chaîne. Pour un autre travail, Dalí s’est déguisé en Hermès Trismégiste, un mage légendaire et auteur de textes sacrés de l’époque hellénistique.

En 1970, Jean Clemmer conçoit sa première série «Metamorphoses», représentant Dalí comme une apparition. En superposant des diapositives sur un seul tirage, Clemmer a pu créer l’illusion d’un flux constant de renaissance: des silhouettes de nus émergent des peintures («La pêche au thon»), incorporant des découpes de l’architecture  de la Fondation Gala et Salvador Dalí. , portraits de Dalí et les Mises en scène.

L’exposition présente également de rares tirages inédits «de la scène» prises sur le plateau du court-métrage «Le Divin Dalí», qui a été tragiquement détruit dans un incendie alors qu’il se trouvait encore au laboratoire. Clemmer a compris l’extraordinaire potentiel cinématographique des performances de Dalí. En 1964, ils décident de tourner un film dans le studio de Claude Jioudioux. Dalí a agi en tant que réalisateur et Clemmer a photographié les scènes.

Dalí a décrit la scène centrale du film comme «Cannibalisme et angélisme». « Le vomi, tu sais, » dit Dalí, « est ce qui se rapproche le plus de l’amour. » Le cannibalisme pour Dalí représentait une allégorie qui impliquait une transmutation et une renaissance. Les estampes de Clemmer sont le seul témoignage de cette œuvre surréaliste.

 

 Salvador Dalí, Jean Clemmer: une rencontre, une oeuvre

16 novembre 2018 – 3 février 2019

10 Corso Como Gallery

Bâtiment du marché Fulton

1 rue Fulton, New York, NY 10038

www.10corsocomo.nyc

@ 10corsocomo.newyork

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