Depuis que mon père est décédé, je pense beaucoup aux personnes, aux lieux et aux moments de ma vie qui existent seulement dans ma tête. Je pense à la mortalité et aux sentiments de perte que je ne peux pas concilier. Je réfléchis au pouvoir merveilleux de l’imagination et aussi à sa futilité, à la lumière des réalités dont nous ne pouvons pas échapper.
Je médite sur tout cela pendant que je travaille dans le parc, la nuit, à la recherche de ces portraits de nature surnaturels… des entités qui existent mais pas, des visages suffisamment réels pour être photographiés mais qui ne sont que paysage et lumière, des esprits qui existent une fois et puis sont partis pour de bon.