Connu pour ses images oniriques et sombrement psychologiques, Rocky Schenck expose son dernier travail, intitulé The Recurring Dream chez Fahey / Klein Gallery, à Los Angeles. L’exposition coïncide avec la sortie de la dernière publication du même nom de Schenck (University of Texas Press, 2016) et présente notamment son travail de couleur.
Ces photographies incluent des paysages et des récits picturaux qui explorent les éléments de la beauté, l’humour, l’isolement et la mort, souvent en même temps. Le réalisateur William Friedkin écrit dans l’introduction du livre : « Tournez chaque page, et vous entrez dans un nouveau monde, un voyage magique rempli de ce qui semble être enfoui dans les souvenirs de l’enfance, entouré par les fantômes de la vie et de la nature. » Les paysages de Schenck, qu’ils soient réels ou imaginaires, font ainsi partie du mystère entourant son univers.
Rocky Schenck est influencé par l’hyper-réalisme de la photographie de Gregg Toland dans Citizen Kane, ainsi que par le langage visuel de Karl Freund dans des films expressionnistes comme Metropolis et Dracula. Dans sa postface du livre, il explique le rôle de l’inconscient et du cinéma dans son travail : « Mes rêves jouent un rôle très important dans ma vie et dans la création de mon travail. Je me souviens habituellement de mes rêves, ou de fragments, et je me réjouis d’aller dormir chaque nuit afin que je puisse commencer la partie la plus imprévisible de ma journée. Parfois, je traduis mes rêves en photos avec l’aide de vieux amis ou d’inconnus qui croisent mon chemin. Mes rêves sont comme des films, et le cinéma a toujours été l’une de mes grandes obsessions. Quand je réalise mes photos, c’est presque comme si je tournais un instantané d’un de mes rêves cinématographiques. »
Rocky Schenck, The Recurring Dream
Jusqu’au 3 décembre 2016
148 N La Brea Ave
Los Angeles, CA 90036
Etats-Unis