Istanbul, capitale économique et culturelle de la Turquie, deuxième croissance mondiale après la Chine, une population estimée à 17 millions d’habitants et 30% du PIB. Alors que seulement 1 million d’habitants peuplaient la mégalopole turque dans les années 50 et bien que ses capacités d’assimilation soient dépassées depuis bien longtemps, elle est aujourd’hui la destination privilégiée d’un exode rural croissant.
Et Istanbul paie aujourd’hui deux décennies de politique urbaine chaotique : embouteillages constants, écart de richesse grandissant, des paysages urbains transformés, une nature endommagée, un manque d’autonomie énergétique inquiétant ainsi qu’une sur-exploitation du Bosphore. Et comme aucune solution efficace n’a pu être trouvée pour contrôler les flux migratoires, les transformations en cours sont le plus souvent au dépend des plus pauvres s’inscrivant ainsi dans un système mis en œuvre par le gouvernement actuellement au pouvoir qui favorise avant tout la croissance et le développement économique.