Le monde ne cesse de changer, et ce que nous prenions pour garanti est sans cesse remis en question. Ce changement est d’autant plus évident et profond dans les domaines de la littérature et de la photographie, avec le passe du format papier au numérique. Le livre imprimé, qui a vu le jour quand Guttenberg a décidé de rendre la Bible accessible à la classe des lettrés, est devenu le dépositaire non seulement du savoir et de la beauté, mais de l’âme elle-même.
Mais l’âme n’est pas attachée à une forme en particulier. Elle peut être trouvée partout où il y a une passion pour la vie, l’amour, la vérité, et l’honneur. Nous qui travaillons dans la photographie et l’édition aujourd’hui sommes en équilibre entre deux mondes. Nous devons donner de nous-mêmes pour raconter et partager des histoires, des expériences et des connaissances qui ont le pouvoir de changer le monde. Le besoin de raconter est inné chez l’être humain ; sans langage ni image, nous serions des versions bien primaires de nous-mêmes.
Lire la suite de l’article de Miss Rosen dans la version anglaise du Journal.