Votre premier souvenir photographique, la première emotion.
La série Zuma de John Divola lors de mon échange à Los Angeles pendant mes études aux Beaux-Arts. Elle présente des espaces architecturaux ouverts sur des paysages hypnotiques dans lesquels l’artiste est intervenu graphiquement afin de créer des tableaux qui tendent vers l’abstrait. Ces images m’ouvrirent à la photographie et son possible dépassement du réel.
Le ou la photographe qui a suscité votre passion.
Jeff Wall pour sa manière si poétique et en même temps si précise de décrire et de transformer le réel. Son regard sur l’homme et son environnement est d’une grande justesse, mais aussi d’une grande sensibilité. Au-delà de l’image, il prolonge l’instant et nous fait voyager dans d’autres réalités.
Votre première photographie
C’était en Inde, une image prise du train, entre Delhi et Bombay, une structure de béton abandonnée, une trace de l’homme dans un paysage contemplatif. J’appelai ces formes : les formes silencieuses. Une première série qui me questionna sur la place de l’homme dans son environnement contemporain par la poésie des formes, une approche qui ne m’a finalement jamais quittée.
Votre plus beau souvenir photographique.
Pour le projet FAILLES, le moment où, par surprise, le Mont Sakurajima est rentré en éruption et où j’ai eu la chance de le photographier, restera inoubliable, partagé entre une joie infinie et la peur de cette éruption volcanique.
Le pire souvenir photographique.
Dans les moments difficiles, il y a tout le temps quelque chose qui finit par se passer et parfois même ce que l’on n’attendait pas, et qui devient une belle surprise. Pas vraiment de pires moments pour moi, ou ils se sont transformés depuis !
Manège Rochambeau
14h30 – 18h30 Fermé le mardi
www.promenadesphotographiques.com
