Le long du GR 34, au pays des Abers, du Phare de l’île vierge à la rade de Brest , la mer est à droite , la terre à gauche et les balises droit devant. Mais souvent la mer s’incruste profondément dans les terres et l’on s’y perd un peu . A la suivre dans tous ses dédales, le randonneur s’égare dans les sous-bois humides des abers et rattrape son retard en coupant à travers grève à marée basse. Pour ne pas charger son sac-à-dos, il n’a pris que son téléphone portable qui lui tient lieu de carnet de route. Il se dit que la lumière en Bretagne est tellement belle qu’il en restera bien quelque chose.- Bernard Chevali
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