Chaque ville dans le monde a sa propre ligne d’horizon définie par son architecture et son panorama. Photographier ces villes avec un appareil mis sur pied et pointé vers le ciel permet de les comparer. Les images qui en résultent montrent des espaces ouverts entre les immeubles, des réverbères, des panneaux signalétiques, des arbres, etc., et créent des formes uniques. Ces formes se répètent, changent subtilement, et produisent une cadence de motifs visuels, familiers et pourtant distincts pour chaque ville. Regrouper ces images ensemble permet d’établir un type de langage – une empreinte spatiale – qui reflète l’histoire, la culture, le climat économique et les besoins d’une ville qui s’incarne dans son environnement.
Cameron Neilson