Au centre de la Sardaigne, dans différents villages du territoire de la Barbagia, vivent bien ancrés des étranges et archaïques traditions.
Pratiqués par les habitants, des anciens cultes, représentent un rapport intense et brutal que l’homme entretien avec le sauvage et portent une valeur mystique et spirituelle, dans un but cathartique et libératoire.
Ces costumes appartiennent à un temps qui ne nous appartient pas, se masquer est un destin, le trait d’union d’une relation inquiétante entre l’être-animal et la divinité. Porter un masque signifie se métamorphoser sous la forme d’une entité autre, et sert à vivre une expérience.
Le menaçant et le perturbant que produisent ces masques n’a pas la fonction de faire peur à l’autre, mais c’est plutôt d’établir une relation avec l’autre.
Les habitants, de cette région, utilisent l’expression Animas pour définir quelque chose que n’a pas ni de temps, ni de corps, de fois inquiétante, sauvage, est ce qui est spécifiquement non-humain.
Né en 1977, Andrea Graziosi est un auteur-photographe basé à Marseille.
Il accompli ses recherches autour des corrélations que l’être humain entretient avec les autres formes de vie, évoquant et travaillant sur des notions ontologiques reliées aux concepts du devenir animal, de dimensions parallèles, de fracture, d’étrangeté. En 2015, il publie son premier ouvrage, Nunc Stans aux Éditions André Frère. Actuellement, il travaille sur trois nouveaux projets d’édition.
Salon Polyptyque
du 26 août au 10 septembre 2022
Centre Photographique Marseille
3, rue Henri Fiocca
13001, Marseille, France
https://www.centrephotomarseille.fr/polyptyque
