Cette année, dix photographes invités présentent des projets originaux sur la région Normandie, abordant des thèmes liés à la société, à l’environnement, à l’identité et à la mémoire. Parmi eux, Omar Victor Diop dépeint une promenade hivernale à Deauville avec des personnages imaginaires qu’il interprète lui-même de différentes manières, tout en restant fidèle à son exercice favori, l’autoportrait.
Pour ce projet sur Deauville, Omar Victor Diop a recréé les rues impeccables et les a transformées en théâtre pour son voyage mélancolique en pigeon voyageur. Omar Victor Diop se distingue par un travail mêlant art, mode et portraits.
Il aime particulièrement associer la photographie à d’autres formes artistiques, comme la création textile, le stylisme et l’écriture créative, pour donner vie à son imagination. Le travail réalisé lors de la résidence fait d’ailleurs l’objet d’un livre Fashion Eye Deauville d’Omar Victor Diop, publié par les Editions Louis Vuitton dans leur collection « Fashion Eye ».
Omar Victor Diop est né en 1980 à Dakar, où il vit et travaille, partageant son temps entre Paris et le Sénégal. Il a développé un intérêt pour la photographie dès son plus jeune âge. Enfant, il est inspiré par les chefs-d’œuvre de la littérature afro-caribéenne. Diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris, il travaille d’abord comme conseiller financier. Mais il change rapidement d’orientation pour se consacrer pleinement à ses projets artistiques. Il remporte son premier succès décisif en 2011 lors des Rencontres de Bamako, la biennale africaine de la photographie au Mali.
Il s’inspire des grands photographes historiques africains, Mama Casset, Seydou Keïta, Malick Sidibé, et du designer Jean-Paul Goude. Son travail personnel a été exposé pour la première fois en 2011 lors des Rencontres de Bamako, la biennale africaine de la photographie au Mali.
En 2014, avec Diaspora, Omar Victor Diop se met pour la première fois en scène dans le rôle de grandes figures de l’histoire africaine. Cette série a marqué le début d’une reconnaissance internationale. La série Liberty (2017) évoque et juxtapose des moments importants du mouvement de protestation des Noirs. Dans sa série Allegoria (2021), il incarne l’humanité qui doit protéger la vie.
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