A la fois Perdus au Paradis et Paradis perdu, la série de Lek Kiatsirikajorn explore la situation actuelle de la ville de Bangkok et d’une partie de ses habitants. Venus de la campagne, attirés par les lumières de la ville, des travailleurs confrontés à la verticalité et à la construction incessante s’isolent dans des îlots de nature perdus dans la ville. Ils y sont seuls. Pourtant, grâce à la finesse des couleurs, en installant un temps immobile, l’ensemble reste calme, sans tristesse profonde, comme un constat juste désabusé. Cette belle réflexion sur une urbanisation accélérée, que l’on connaît partout dans le monde et tout particulièrement en Asie, pose d’abord la question de la place de l’individu dans la cité. La nature n’a pas disparu, elle regagne même du terrain dans les petits espaces qui ne sont pas construits et l’homme s’interroge sur l’univers qu’il fabrique et sur son avenir.
FESTIVAL
PhotoPhnomPenh 2015
Du 31 janvier au 28 février 2015
Institut français du Cambodge
218 rue 184 – Phnom Penh
Cambodge
+855 (0)23 213 124 / 125
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http://ppp.institutfrancais-cambodge.com