Cette exposition est une invitation à embarquer pour un voyage mystique, à travers chapelles et autels, dans un kaléidoscope de couleurs et textures, une fusion unique de personnes et de cultures. Cachée au fond de petites rues de la vieille ville de Jérusalem se trouve l’Eglise du Saint Sépulcre, l’un des sites religieux les plus célèbres du monde. L’église a été construite sur l’emplacement présumé de la crucifixion, l’enterrement et la résurrection du Christ, l’endroit même où est né le christianisme. Cette église a été édifiée par les Byzantins et reconstruite après par les croisés. Elle reste la destination la plus populaire de milliers de pèlerins chrétiens à travers la planète.
Les religieux et les croyants entonnent des prières dans un mélange de langues qui datent de la tour de Babel. Des archevêques célèbrent des rituels dans la langue aramaïque tandis que d’autres langues font écho à travers l’obscurité de cette sépulture sacrée. Des moines encerclent la tombe diffusant de l’encens, illuminés par des traits de lumière magiques. Ce mélange de rituels, appartenant aux sectes chrétiennes les plus anciennes, persiste encore aujourd’hui. A l’extérieur les croyants portent des crucifix en bois, retraçant les ultimes pas du Christ le long du chemin sinueux de la Via Dolorosa qui se termine à l’église du Saint Sépulcre.
Jérusalem n’est pas seulement le centre d’une attention internationale sur le plan politique, c’est aussi le centre des trois religions monothéistes. Des textes anciens ainsi que des cartes décrivent Jérusalem comme « le centre du monde », le point de départ du monde. Trois sectes principales – l’église Romaine Catholique, l’Orthodoxie Grecque et l’Arménien ont la garde principale du Saint Sépulcre depuis l’Edit de 1852 établi par le sultan Ottoman connu aujourd’hui sous le nom de Status Quo agreement. Les autres dénominations, coptes (Egyptien, Syrien Orthodoxe et Ethiopien) ont eux aussi des droits spéciaux à l’intérieur de l’église. Le Status Quo du sultan a fait arrêter le temps. Des siècles de traditions restées inchangées et des dominations multi-ethniques se joignent pour former un collage extraordinaire de personnes et de croyances que l’on ne voit nulle part ailleurs dans le monde.
Gali Tibbon
FESTIVAL
PhotoMed 2013
Echos du Jérusalem chrétien
Du 23 mai au 16 juin 2013
ChapelleNotre Dame de Pitié
83110 Sanary-sur-Mer
France