Cette année, PhotoLA s’est tenu dans l’ancien Auditorium de Santa Monica Civic à proximité des plages de Santa Monica Bay. Sur cinq jours, plusieurs événements ont eu lieu dans plus de 35 galeries. J’ai assisté à la conférence sur Vivian Maier et Stephen Shore qui nous a parlé de sa carrière. La conférence Maier m’a rappelé que les critiques ne sont pas photographes et qu’ils comprennent rarement le processus de la photographie. Les conservateurs sont à féliciter car ils effectuent une tâche très difficile qui exige une solide compréhension de l’histoire de la photographie.
C’était la 21ème édition du photoLA – J’ai assisté à toutes les éditions depuis qu’elles ont commencé. Je l’ai vue de fond en comble, les lieux changent, quelques années plus tard ils étaient chargés d’électricité alors que d’autres étaient plus calmes. Avec l’économie actuelle, je pense qu’il faut beaucoup de courage pour créer des événements de ce genre. Les collectionneurs disent qu’ils aiment rencontrer les photographes et pourtant ils font tout ce qu’ils peuvent pour rester anonymes et donc, à photoLA et à d’autres expositions photo, les distributeurs tentent de discerner les vrais collectionneurs des observateurs occasionnels avec peu ou pas de succès. Je n’ai pas détecté de tendance solide et identifiable cette année alors qu’il y a quelques années, elles pouvaient être terriblement évidentes et c’est peut-être une bonne chose que le «parfum du mois » se détache brillamment du panorama des années ultérieures. L’art de la photographie est dynamique et très vivant, et comme toujours, le marché décide quels seront les gagnants.
Jeff Dunas
