Dans Anywhere but here, Alison McCauley exprime le sentiment agité qui l’a hantée tout au long de sa vie : que l’endroit où elle se trouve n’est pas là où elle devrait être, et la conviction que le prochain lieu sera meilleur.
Prises de 2008 à aujourd’hui, ces images prises dans divers endroits du monde sont un reflet profondément personnel des émotions de l’artiste, la photographie étant un moyen cathartique de se réconcilier avec son désir constant de bouger. En tant que personne qui a toujours mené une vie semi-nomade, McCauley cherche à explorer l’idée de ne pas appartenir. Bien qu’elle soit supposée appartenir quelque part, McCauley ne le veut pas, car elle reconnaît que c’est le sentiment de cette appartenance qui est à l’origine de son travail.
Dépourvues de repères géographiques et temporels, les images sont floutées au sens figuré et au sens propre pour souligner qu’il ne s’agit pas d’un lieu ou d’une époque, mais plutôt d’un état d’esprit. Pour le spectateur, la série devient son propre récit, se déroulant comme une séquence de rêve : un corps immergé dans l’eau, une rafale de ballons lâchés à ciel ouvert, les lumières de la ville qui traversent une chambre d’hôtel et des scènes éphémères capturées depuis une voiture. la fenêtre. Tout comme elle est attirée par le mouvement, ce sont ces espaces liminaux vers lesquels l’artiste gravite – le chaos, l’immobilité et la magie entre les deux. « Le travail vient de la réalité, mais c’est une réalité déformée par la subjectivité », explique McCauley. « C’est une expression de mon état d’esprit pendant ces moments agités.
Alison McCauley : Anywhere but here
Taille : 140x175mm Pages : 108
Images : 43
Papier : Gardapat Kiara 1.3 115 g/m² Papier de couverture : Fedrigoni
Édition régulière : 35 £ (signé)
Édition spéciale : 85 £ (prix de départ, options d’impression)
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