Impossible de choisir parmi toutes les photographies d’éléphants du plus français des photographes grecs lesquelles vous montrer. Toutes les œuvres exposées dans Nasbinals sont superbes. Toutes ces bâches extérieures d’une bonne facture sont présentent pour nous mettre l’eau à la bouche. Car les originaux garnissent la salle haute du syndicat d’initiative. Ce sont des tirages grands formats exceptionnels de qualité et de rendu qui paralysent et hypnotisent totalement tous les visiteurs, des plus jeunes scolaires en dialogue avec l’auteur jusqu’aux anciens figés par l’émotion.
Quel travail acharné, méthodique, perfectionniste et totalement inconscient ! Mais, quels résultats dépourvus de tout commentaire quand tout est photographiquement admirable en qualité et que le vrai labeur est là.
Kyriakos Kaziras était le second invité d’honneur du festival avec sa bande d’éléphants. Nous sommes encore en présence d’un vrai créatif qui s’exprime avec un appareil photographique avec toute la rigueur des grands artistes helléniques d’autrefois. Comme quoi il n’est pas obligatoire de se moquer des visiteurs pour faire l’unanimité sur le respect des œuvres.
Si l’exposition passe près de vous n’hésitez pas une seconde. Le livre semble de la même veine (malheureusement je n’ai pas eu le temps de le parcourir dans la frénésie des quatre jours) mais je souhaite aux passionnés de photographies de pouvoir l’acquérir. Quant à l’auteur, il est adorable, simple et accessible de quoi rêver dans notre époque de déification de Monsieur Tout-le-monde, à moins que ce ne soit l’Aubrac qui …
Thierry Maindrault
