Wang Lin était hôtesse de l’air sur une compagnie chinoise et a été licenciée après une invraisemblable manipulation de ses images en noir et blanc documentant le quotidien des employés de la compagnie qui ont été diffusées sur Internet avec intention de lui nuire. C’est alors qu’elle a composé une série de photo-montages en format panoramique, des Rêves d’hôtesse de l’air, beaux et critiques, dans lesquels elle se met en scène avec humour. Un humour empreint de tristesse qui dialogue avec une belle tonalité de couleurs éteintes et vibrantes. Si le titre évoque la tulipe, cette fleur la représente de façon métaphorique : quand elles sont de couleur claire ou de, certaines s’ouvrent le jour et se fanent la nuit se servant de leur couleur pour attirer les insectes polinisateurs, d’autres s’ouvrent la nuit et se reposent le jour et utilisent leurs senteurs pour attirer des insectes polinisateurs Wang Lin voit en la tulipe la représentation du métier d’hôtesse de l’air. Depuis qu’elle a perdu son travail elle se sent donc une tulipe égarée, une tulipe vagabonde.
Wang Lin, a obtenu son diplôme de photographie à la Central Academy of Fine Arts de Pékin en 2003. Ses travaux sur la vie des hôtesses de l’air, en couleur ou noir et blanc, lui ont offert une certaine notoriété, et c’est en 2007 que Wang Lin monte sa première exposition personnelle au Musée d’Arts Chinois de Xie Yi. En 2012, elle remporte à Pékin le prix Shiseido de la meilleure femme pour photographe lors du festival de Caochangdi PhotoSpring. Depuis plusieurs années, Wang Linm collabore avec les rédactions de nombreux journaux, dont China Daily, Southern People Weekly, China Youth Daily, CAAC Journal, LENS Vision, China Photo Press, Blog Weekly, Blog Weekly… Elle vit et travaille à Pékin.
Photo Phnom Penh festival
Du 8 au 13 décembre 2012
Phnom Penh
Cambodge