Il est un des photographes qui, au cours des quinze dernières années, a le plus influencé les jeunes générations. Son noir et blanc granuleux, ses images tendues entre réalité et fiction, la perception d’un univers flottant dans lequel le temps est toujours une question centrale lui ont permis d imposer un univers tout à fait à part. Il ne pratique aucun genre, se laisse aller aux images qui viennent à lui lorsqu’elles se présentent, pactise avec le hasard et prend finalement peu de photographies, mais de façon terriblement intense. Pour sa première exposition en Asie, il dévoile la maquette de son prochain ouvrage consacré à la petite ville de Cabbagetown. Entre tendresse et violence, délabrement et poésie, images d’enfants et ballade rythmée par la musique, il aborde le monde avec toujours la même liberté d’approche, dans les formats, les contrastes, le traitement des lumières et du grain, les cadrages, les petites séquences et les images isolées. Un beau moment de retour sur des travaux de jeunesse, fondateurs, et où l’écriture est déjà parfaitement reconnaissable.
Né en 1967 en Israël, Michael Ackerman rejoint New York en 1974, où il se forme seul à l’art de la photographie. En 1993, ses pas le mènent une première fois en Inde, à laquelle il voue une véritable passion. Ses rencontres l’amènent à exposer dès 1996 à New York, puis Milan. En 1998, il reçoit l’International Center of Photography Infinity Award – Young Photographer, en 1999, le Nadar Award pour son livre End Time City dont les photos furent réalisées à Bénarès (Inde). Aujourd’hui, Michael Ackerman expose dans le monde entier. Il vit et travaille à Berlin. Il
est représenté par la galerie et l’agence VU.
Photo Phnom Penh festival
Du 8 au 13 décembre 2012
Phnom Penh
Cambodge