Ces portraits ont été pris à la fin des années 1980, lors de deux rassemblements mythiques de « Bikers » aux U.S.A : lʼun à Loudon, New Hampshire ; lʼautre à Sturgis, South Dakota.
Dans l’introduction du livre de Philippe Vermès « Straightening out the Corners : Portraits of American Bikers and Their Bikes » (édité en 1990 aux éditions Iris publications), A.D. Coleman écrit « Celui qui cherche à savoir ce que sont devenus les motards noirs de Robert Frank ou les jeunes cyclistes blancs, prolétaires de Danny Lyon, ce disciple de Frank qui photographia plus tard ces héros marginaux, peut se tourner vers l’œuvre de Philippe Vermès. Peut-être les y retrouvera-t-il. Ainsi que le portraitiste itinérant des petites villes d’autrefois, Philippe Vermès leur accorde le droit d’être vus sans jugement de valeur, car il les accepte tels qu’ils sont. Il en sort des portraits remplis d’informations, fourmillant des détails riches d’observation qui surgissent de deux traditions, celle de la photographie et celle de la peinture. Peintre de formation classique devenu photographe, Philippe Vermès est le dépositaire logique de ces deux démarches voisines ».
1-30 novembre 2010
Galerie W
44 rue Lepic, 75018 Paris