Les jours de foire
L’attrait des salons professionnels ne s’est jamais démenti malgré la pandémie, avec l’essor du commerce en ligne et des réunions numériques. Nous voulons rencontrer, sentir, entendre, essayer et goûter. Tout comme les marchés d’autrefois, qui constituaient généralement le point culminant de l’année, les foires sont le point culminant pour de nombreux exposants et visiteurs. Dans ce projet, j’explore la bulle que constitue une foire, où une concentration de forces du marché et de pouvoir d’achat se rencontrent dans un monde d’arrière-plan.
pouvoir d’achat se rencontrent dans un monde de coulisses.
Qu’est-ce que ce monde artificiel fait à nous et à nos valeurs ? Nous fait-il nous sentir mieux ? Pouvons-nous consommer pour être heureux ? Ou bien ne s’agit-il pas de consommation ? Est-ce la possibilité de rencontrer des collègues et des personnes partageant les mêmes idées qui nous pousse à visiter les foires ? Ou peut-être est-ce simplement l’impression de participer à un événement d’une telle ampleur qui nous attire ?
Il y a des foires pour tout, de l’industrie de pointe aux mariages. Mais qu’il s’agisse d’un salon sur les chiens ou d’un salon sur l’automatisation industrielle, ce qui m’intéresse, ce sont les personnes qui évoluent dans ces environnements. J’essaie de capturer la passion qui se dégage d’une foire aux chevaux où l’on rencontre des gens qui partagent les mêmes idées, ou ces relations d’affaires en costume qui se sont peut-être rencontrées à la même foire pendant des dizaines d’années.