Sous l’eau, la ville.
C’est un projet de longue haleine qui a débuté il y a quelques années, aujourd’hui plus que jamais vivant et actuel après l’urgence du Covid 19. Flottant entre ciel et terre, entre réalité et rêve, les frontières s’estompent au point de confondre toute certitude. Dans une dimension inhabituelle, il est facile de se perdre au point de perdre ses références, son identité, son histoire. L’isolement nous a obligés à revoir nos limites, à mesurer avec de nouveaux critères les certitudes que nous avions consolidées. Nous nous découvrons capables de nouvelles relations, d’autres intimités, de regards audacieux. Ce qui était en dehors de nous n’est plus en dehors de nous. Je suis réconforté par le soulagement intime d’un jour de pluie, comme si tout autour de moi se rassemblait en position foetale, absorbant la vie. Une dimension privée, doucement silencieuse, imprégnée d’ombres profondes et de reflets étincelants. Souffles fugaces d’orages dramatiques et d’éclairs cristallins, respirations profondes, ancestrales, infinies. De l’eau qui répare les blessures cachées, qui lisse les croûtes, de l’eau qui régénère, qui lave les souvenirs. Insolite et providentiel, il rétablit des moments de paix, filtre et confond.
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