Dans la lumière éclatante de l’après-midi à Los Angeles, quelques heures avant l’ouverture officielle, les collectionneurs sérieux et fortunés se présentent en premier. Brad Pitt se promène sans qu’on l’ennuie mais non sans qu’on le remarque. Les rues sont presque désertes et il semble que beaucoup d’efforts ont été fournis juste pour ces quelques personnes. À sept heures, le jour commence à baisser et les portes de l’événement s’ouvrent enfin au public. De longues files de voituriers pour les invités VIP, des coupes de champagne distribuées à peine les visiteurs descendus de voiture, et soudainement l’endroit se met à vivre. Moby fait son entrée, Orlando Bloom passe peu après lui, il y a un million de jolies femmes, plus encore que vous ne pouvez en voir sur Rodeo Drive, ce doit être Hollywood après tout. La foule commence à entretenir sa propre excitation : « Vous avez vu ça? » ; « Untel est passé de ce côté ! » ; « Hé ! Comment vas-tu ? » et alors que la nuit tombe, cela commence à ressembler à une fête de quartier matinée d’un vernissage de galerie. Il y a des gens partout dans la rue. Des gens qui arpentent les galeries. Il y a des gens beaux regardant de belles images et à ce moment, on a l’impression que Paris Photo est l’endroit le plus fantastique où l’on puisse se trouver. Demain nous nous pencherons sur les photographies, sur les livres et les jurys, on prendra les choses vraiment au sérieux. Ce soir, c’est la soirée d’ouverture, l’événement à ne pas manquer si vous avez la chance de pouvoir vous y rendre.
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