Après une première participation à Paris Photo, qui a permis à la School Gallery de prendre ses marques, nous sommes désireux de prolonger les rencontres avec collectionneurs et institutions initiées au Grand Palais. Pour cette première édition de Paris Photo Los Angeles, la galerie réuni le même Team de photographes avec une sélection de leurs derniers travaux et y adjoint le photographe franco-mexicain Ricardo Bloch avec sa série Washington Park West, Denver Colorado, Summer 1978 et le français Christian Sarramon avec une série sur Coca Cola landscapes.
School Gallery, galerie d’art contemporain créée en janvier 2008 par Olivier Castaing, occupe une maison privative au cœur du Marais. La galerie, au rez-de-chaussée, présente l’exposition du moment, l’étage étant consacré à un show-room où l’on peut découvrir l’ensemble des artistes représentés par la galerie avec une importante sélection de photographies.
La photographie tient une place toute particulière dans la programmation de la galerie, faisant en particulier la part belle aux artistes de l’école du Nord avec les Suédois Joakim Eneroth, qui figure dans les collections de la Tate Modern et de la MEP, ou sa compatriote Susanna Hesselberg.
Pour Paris Photo Los Angeles, la galerie propose un accrochage qui permette d’instaurer un dialogue entre les photographes choisis pour participer à cette édition. Un focus tout particulier sera proposé sur le travail de Nicolas Dhervillers, avec lequel la galerie collabore depuis presque 3 ans. Lauréat du Prix Arcimboldo et du Prix Talents Raymond Weill, invité pour l’ouverture du Beaubourg Metz avec une commande spéciale, exposé à la BNF, sa série My Sentimental Archives plébiscitée par les visiteurs de la dernière édition de Paris Photo, entrée dans la collection de la Ville de Paris et du Geementmuseum Helmond au Pays Bas. Sa dernière série Behind the Future, consacrée au site sidérurgique de Völklingen dans la Sarre, confirme une maîtrise exceptionnelle de la création numérique et de la lumière. Prsentée en avant première lors de la Documenta XIII de Kassel à l’invitation de Laurent Le Bon, Directeur du Beaubourg-Metz dans le cadre du Projet « Mono », cette xposition a acueillie plus de 40 000 visiteurs en 8 mois. La diversité et la richesse du travail de cet artiste, parmi les plus prometteurs de la jeune photographie française, est remarquable. La galerie souhaite réaliser un accrochage qui mette en perspective son travail avec celui des 2 photographes de l’Ecole du Nord présentés sur le stand.
« Portrait Gallery »
la frontalité du cadrage retient d’abord l’attention; tout semble simple mais l’évidence se brouille et si les corps manipulés des photos de susanna hesselberg se donnent à voir, ils se cachent d’autant, derrière la première apparence. Travesti, amputé, l’être joue l’enfouissement, la disparition, le recouvrement, le flottement. l’artiste démiurge réinvente une espèce humaine affranchie des lois physiques les plus élémentaires.
En vis à vis le célèbre quadriptyque que de son compatriote Joakim Eneroth, Turn around, ensemble de 4 portraits datant de 2004, relatant son histoire personnelle, un ensemble qui figure dans la collection du Dallas Museum of Art et de la MEP à Paris.
En regard, nous proposons de présenter une sélection de portraits noir et blanc du photographe franco-mexicain Ricardo Bloch.
Au gré de ses rencontres de voisinage, le photographe a su saisir la beauté et la fraîcheur ingénue de l’enfance, le temps des jeux guerriers, des cow-boys et des indiens, des promenades en landaus, des premiers gadins à bicyclettes, des images qui rappelle l’univers de la mythique série TV «happy days », un feed back des « jours heureux » qui a valeur de témoignage sociologique sur l’Amérique de la fin des années 70 et de l’avènement du tout pavillonnaire, symbole de réussite sociale de la middle class.
Né en 1946, Ricardo Bloch a exposé en France pour la première fois en 2008 à l’invitation d’Olivier Castaing, Directeur artistique de la School Gallery. Cette série à l’exception d’une dizaine de photos n’avait jamais fait l’objet d’une impression, cette exposition fut une révélation pour le photographe lui même qui découvrit 30 ans après ce travail en print. Il sera présenté pour la première fois aux Etats Unis.
Joakim Eneroth (Suède) – Susanna Hesselberg (Suède)- Ricardo Bloch (Mexique / France)