Ces photographies de David Hockney, prises entre 1970 et 1975, sont des scènes de la vie intime. Chaque photographie est une fenêtre qui immobilise un moment. Le regard du spectateur y transperce la composition, pour partager la vision de l’artiste.
Sont présents, les thèmes de David Hockney : ses parents, ses amis (Peter, Yves-Marie, Henry Geldzahler…), les piscines (« Steps into water », « Yves-Marie asleep »), les délicieuses natures mortes (« Pretty tulips », « Still life with hats »), les lieux familiers (« The Pacific ocean at Malibu », « Hollywood window »). Autant de tableaux touchants qui constituent un véritable album de famille.
Dans un entretien, David Hockney disait : « Prendre l’appareil, regarder par le viseur et cadrer, c’est-à-dire faire des choix, éliminer… Cadrer, c’est s’affronter aux problèmes du mouvement de la notion de temps, mais surtout de la représentation de l’espace. » Par la simplicité très structurée de ces compositions, l’artiste partage son ressenti et nous rapproche de son univers intime. Aussi, je ne résiste pas à livrer une de ses pensées : « Je pense que le monde est beau, et que si nous pensons autrement, nous sommes des espèces vouées à disparaître. »
David Hockney – Galerie 1900-2000, Stand C22
A Paris Photo 2016
Du 10 au 13 novembre 2016
Grand Palais
Paris, France