Présentation
En 1993, j’ouvrais la galerie Camera Obscura avec mon épouse Kiyoko.
Notre projet était de montrer la photographie que nous aimions, et de le faire dans des conditions les plus respectueuses de sa qualité : soigner la mise au mur, l’encadrement, l’éclairage. J’étais alors tireur et Kiyoko avait quitté son travail chez un éditeur au Japon : c’est donc naturellement que nous avons d’abord montré des photographes pour lesquels j’avais travaillé (Lucien Hervé, Paolo Roversi), tout en nous dirigeant vers la photographie japonaise (Yasuhiro Ishimoto, Tomio Seike, et plus tard Kikuji Kawada, Masao Yamamoto, Shoji Ueda). En 2003, nous avons ouvert notre nouvel espace boulevard Raspail avec une exposition de Sarah Moon.
Comment se porte la photographie aujourd’hui ?
Si je compare les opportunités actuelles avec les débuts difficiles de la galerie, il est évident que les choses ont évolué très positivement en terme de marché de la photographie. Cependant, s’il est vital pour nous de vendre, je pense qu’il est indispensable de ne pas laisser le marché, l’air du temps, diriger nos choix. Nous sommes comme des éditeurs qui ont besoin de quelques succès commerciaux pour se permettre de publier un poète important qui ne vendra jamais beaucoup de livres. Didier Brousse
Artistes exposés
Denis Dailleux, Bernard Descamps, Michael Kenna, Bohnchang Koo, Sarah Moon, Bernard Plossu, Marc Riboud
Camera Obscura
Stand : A62
268, boulevard Raspail
75014, Paris France
T. +33 (0)1 45 45 67 08