J’ai toujours été fasciné par la passion de Jésus-Christ. J’ai toujours aimé et toujours étudié l’iconographie du moment de la vie de Jésus. En particulier, il m’a toujours frappé que la passion du fils de Dieu dans lequel le corps du Christ est toujours relié à sa mère, la Vierge Marie. Le moment où tout est fini, le temps où l’homme a ravagé le corps de Christ et le livre à la femme qui l’aime le plus dans le monde. Dans mon projet «La Passion du Fils de Dieu», j’ai essayé d’arrêter ce moment, le moment où une mère et un fils sont trouvés, le temps où une mère pleure son fils dans le silence des peintures et des sculptures de Michel-Ange du Caravage. Il y a Jésus, Marie et il y a une lumière, la même lumière qui caresse doucement le corps est la lumière de Dieu, c’est la main de Dieu qui caresse son fils qui a sacrifié pour le salut de l’humanité. Mains, visages, ce corps, le silence.
Ottavio Marino
