L’explosion. Le moment de la tension absolue. L’instant fatidique. Lacération. Et, en même temps, la beauté de la destruction ou la destruction comme une ressource créative. Ori Gersht recrée des natures mortes, de beaux arrangements floraux inspirés par les peintures de fleurs du peintre français du 19e siècle Henri Fantin-Latour. Il les fixe avec de l’azote liquide, puis les détone avec de petites charges explosives dissimulées. Plusieurs caméras enregistrent cet évènement à des vitesses élevées, des premiers instants de l’explosion jusqu’à la sédimentation de la catastrophe. Le résultat visuel est beau et terrifiant, des instantanés hypnotiques qui réveillent un double sentiment d’attraction et de répulsion. Avec une grande précision Gersht nous montre la beauté de l’assaut brutal et nous rappelle ainsi notre condition éphémère et vulnérable.
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