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Un colloque sur l’ère de l’image numérique s’est déroulé la semaine dernière au Jeu de Paume. C’est le premier de ce genre qui réunit autant de participants importants. Nous voulions vous montrer les moments les plus intéressants de la discussion. Malheureusement, pour des raisons techniques la vidéo n’est pas prête. Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons des nouvelles.
La technologie numérique n’a eu de cesse de bousculer les pratiques et l’économie de la photographie depuis son introduction au début des années 2000. L’irruption récente de sites de photographies instantanées (Instagram, Pinterest) prolonge les évolutions en cours sur lesquelles Ooshot a souhaité revenir en organisant une première conférence sur la place de la photographie dans l’économie numérique.
L’économie numérique promeut l’idée de l’échange instantané, de l’économie collaborative comme le crowdfunding ou le crowdsourcing. Jusqu’à présent ces approches ont considéré l’image comme un complément et non comme un élément central de la discussion entre les individus.
Si le codage écrit est au fondement de l’économie du numérique l’image avait été pensée jusqu’à présent comme son seul complément. Récemment la très forte croissance des appareils mobiles (smartphone, tablettes) a contraint les acteurs digitaux à placer l’image au centre de leur préoccupation. Déjà des entreprises emblématiques comme Twitter, (+60% de retweets pour les tweets comprenant une image) ou AirBnB, (un chiffe d’affaires 2,5 plus important pour les biens mis en location et photographiés par un professionnel), ont intégré l’image dès la conception de leurs applications et accordent toute sa place à l’idée de discussion visuelle.
Intitulé « Talking Visuals » Ooshot amorce un cycle de conférences centrées autour de cette idée de discussion visuelle : la photographie n’est plus une seule illustration, elle fait partie de la réflexion numérique originelle. La première a eu lieu au Jeu de Paume le 14 novembre 2013.
Pour évoquer ce nouveau contexte il a paru intéressant de relier des expériences et des points de vue d’horizons différents (public comme privé), d’espaces géographiques opposés (France, Allemagne, Etats-Unis, Danemark) ou encore de la part d’opérateurs complémentaires (industriels, publicitaires, hommes de médias, sites internet et applications) avec bien sûr les points de vue des créatifs présents.
Le large éventail des opinions présentées et des recommandations suggérées a laissé une double impression. La photographie doit bien sûr évoluer pour s’adapter aux incontournables contraintes numériques mais de manière réflexive le champ des possibles est démultiplié par ces mêmes contraintes.
Si le chef de la mission de la photographie au Ministère de la culture a bien présenté le cadre d’évolution souhaitable pour la profession, l’économiste Dominique Sagot-Duvauroux a précisé ses éléments chiffrés et ses acteurs. Toutefois le territoire d’expression de l’image s’accroît au fur et à mesure de son emploi comme l’a illustré un designer de chez Renault qui a insisté sur le rôle du visuel comme élément de langage au sein de l’entreprise.
Xavier Romatet, le président du groupe Condé-Nast en France a insisté sur cette double exigence d’adaptation et d’opportunité en citant pour exemple la faculté pour les magazines américains de son groupe de développer plus facilement de nouveaux produits éditoriaux à partir d’images déjà réalisées sans avoir à renégocier à chaque fois les droits d’utilisation.
La faculté d’une utilisation plus facile et diverse de la photo a aussi été suggérée aussi bien par le fondateur de l’application EyEm, soit une sorte d’Instagram, ou encore par la directrice créative d’Etsy, le site e-commerce d’objets artisanaux uniques. La directrice de Publicis France a aussi montré que dans la publicité les photographes seront sollicités de manière croissante pour s’adapter aux usages multi-écrans des regardeurs.
Cette après-midi a été close par deux prises de parole complémentaires : une très originale création collaborative, Skatemoss.com, qui imbriquait la photographie et le numérique et la conclusion par Gilles Babinet, le Monsieur Digital pour la France à Bruxelles, qui interrogea justement les nouvelles frontières de la propriété intellectuelle.
La première conférence « Talking Visuals » sur la place de la photographie dans l’économie numérique a prouvé son utilité en révélant des territoires nouveaux qui sont forts de promesses pour le futur.
Valérie Hersleven
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Ooshot est le site de la prise de vue. En mettant en relation photographes et donneurs d’ordre, Ooshot soutient la création photographique. En la rendant plus économique pour le donneur d’ordres et plus rentable pour le photographe grâce à ses applications de travail en ligne, Ooshot cherche à évacuer les deux freins majeurs pour la photographie : c’est cher et c’est compliqué. Basé à Paris et à Londres Ooshot a été lancé par Valérie Hersleven, Thierry Maillet et Matthieu Louis, aux parcours complémentaires. Valérie a travaillé comme agent de photographe à Londres et Paris pendant quinze ans, Thierry a créé une agence de conseil marketing puis poursuivi dans la recherche universitaire et Matthieu est un spécialiste de la création de sites web dans la photographie.
Contact :
Valérie Hersleven, Co-fondatrice et CEO Ooshot
[email protected]
T +33 (0)1 42 72 74 48