La société traditionnelle de fermiers, de nomades, et de moines que le Tibet formait et à certains égards forme toujours, connait des changements de plus en plus rapides.
De nouvelles infrastructures, des voies ferrées, des routes et des aéroports sont construits, amenant des visiteurs et une dynamique économique nouvelle, accélérant l’urbanisation et augmentant l’activité des mines et des barrages hydroélectriques pour couvrir la demande de plus en plus élevées en matériaux et en énergie.
Cette nouvelle réalité, ajoutée au changement climatique et à l’interventionnisme du gouvernement change la vie des nomades et des fermiers rapidement, forçant les gens à changer leur manière de vivre et dans bien des cas à s’installer dans les villages nouvellement construits, dans des petits maisons en béton bien alignées où il y a peu à faire. Le style de vie purement nomade disparaît rapidement dans de nombreuses zones, et l’agriculture change d’échelle par rapport aux méthodes traditionnelles. Certains traditions vont se perdre à jamais mais la culture tibétaine montre également une capacité de résistance étonnante et les Tibétains trouve de nombreux moyens de s’ajuster à ces nouvelles situations en mêlant l’ancien et le nouveau.
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Marieke Ten Wolde est une photographie documentaire et portraitiste indépendante basée à Hague, aux Pays-Bas. Elle est diplômée en 2007 de la Foto Academie d’Amsterdam, et participe aux Noorderlicht Masterclass en 2011 et 2012.