Les rêves ont-ils des titres?
« Derrière la nuit, il y a autre chose : de plus sauvage, d’appartenant aux strates les plus anciennes du cosmos et de l’humanité ; d’inattendu et d’inanticipable ; d’inexplicablement décisif et de peut-être fondamentalement enthousiasmant. » Baldine Saint Girons – “L’instant nuital, l’acte esthétique et la méthode du sublime”, revue Internetový časopis pre humanitné vedy, 2015
« “Les rêves ont-ils des titres?” explore le territoire nocturne comme espace mental de Beaugency pour en révéler l’essence mystérieuse et fantastique. Avec la complicité et l’implication des habitantes et habitants, Nicolas Hermann a arpenté les chemins de traverse au cœur de la nuit. À la croisée de son inconscient et de l’imaginaire collectif, il a créé un univers merveilleux, expérimental et ouvert. Pendant les deux mois de sa résidence, Nicolas Hermann s’est immergé dans un Beaugency entre chien et loup. Nourri de cinéma et de littérature fantastique, il a absorbé les atmosphères des lieux, écouté les histoires, saisi au vol les rencontres et les indications, suivi les signes, les énergies, les intuitions. Ses images révèlent un espace où la frontière entre matière et psyché s’efface : un lieu de la relation, où le réseau des inconscients individuels se rencontrent pour se fondre dans l’inconscient collectif ; un entre- deux où les éléments du quotidien disparaissent pour faire place aux archétypes, aux mythes, aux contes des frères Grimm et aux dessins animés de Walt Disney, à Alice au Pays des Merveilles et au Petit Poucet, à Andreï Tarkovski, Bram Stoker et David Lynch, et dont l’imaginaire de chacun peut s’emparer. »
Carine Dolek
Nicolas Hermann
Les rêves ont-ils des titres?
Exposition du 18 mai au 23 juin 2024
Église St Étienne – Beaugency (45)