La photographie humaniste a su faire du portrait de rue une manière de collecter les visages à différentes époques.
Derrière l’intrigue de la découverte de cet autre, il y a toujours l’étonnement, la marque de l’altérité.
Ma photographie de rue et de passants se présente ainsi comme un catalogue, une archipel de visages, contemporains et témoins de l’humanité de notre temps.
Dans l’obtention de mes clichés de passants, un double protocole: le parti pris du clair-obscur, et la constitution après coup d’une narration fictive avec la mise bout à bout des images obtenues.
Le jeu entre la photographie documentaire de rue et la mise en scène de studio du fait de l’éclairage ponctuel sur les visages sur fond noir uni, participe également de ma démarche.