Avec ambition et théâtralité, ces totems primitifs, signatures magiques, écrivent une histoire ascensionnelle vertigineuse et traduisent ce rêve de conquête – architectural – du milieu aérien. Au travers d’une écriture essentiellement monochromatique, le noir sculpte le blanc comme l’immeuble sculpte l’espace. Avec juste deux paramètres, la lumière et le temps, je recherche des lignes, des signes, des motifs.
Qu’est-ce que la matière, que sont les matières,
que se cache derrière le grain, où est la limite de la lumière,
tombe-t-on dans le noir ?
Nicolas Borenstein